Antoine, 23 ans de Beauvais – Le GR20 avec son frère Laurent (fin juillet)

Antoine nous racontre son GR20 réalisé fin juillet 2019 avec son frère Laurent, qui malheureusement a dû arreter l’aventure à cause d’une blessure. GR20 réalisé du Nord au Sud en autonomie.

Bonjour Antoine, peux-tu te présenter s’il te plait ?

Bonjour ! Antoine, 23 ans et je réside dans les Hauts-de-France et plus particulièrement à Beauvais. Cela fait déjà 3 ans que je suis devenu professeur d’EPS et que je m’épanouis totalement dans mon métier !

Depuis tout petit, j’ai eu la chance de pouvoir pratiquer une tonne de sports de tout horizon différent en grandissant dans une famille de sportifs. Depuis quelques années, je me suis désormais penché plus particulièrement sur le triathlon, sport qui me prend énormément de temps, mais qui me permet de m’épanouir totalement ! Si tout se passe bien sur la planète et au niveau personnel, je réaliserai normalement mon premier IronMan cet été à Vichy (interview réalisée en avril 2020).

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Je suis également passionné d’aventures en tout genre avec déjà quelques voyages à mon actif et quelques escapades en montagne.

Déjà expérimenté en randonnée ?

Très peu expérimenté en randonnée, quelques randos réalisées à la journée en montagne notamment dans le secteur des Hauts-Forts vers Morzine – Avoriaz et dans le secteur du parc de la Vannoise vers Lanslevillard. Les plus longues randos ont été réalisées sur une journée entière pour une durée max de 10h et environ 30km de parcours mais jamais de rando en itinérance ni de nuits passées en tente en montagne.

Peux-tu nous conseiller quelques randonnées ?

Une des randonnées à faire dans ma région est le GR800, c’est un GR qui débute à côté de Saint-Quentin dans l’Aisne et qui remonte vers la manche jusqu’à Saint-Valery-sur-Somme pour une distance d’un peu plus de 200km que vous pouvez fractionner en plusieurs étapes avec gîtes pour vous accueillir. Si vous êtes amateur de dénivelés, ce n’est bien entendu pas ici qu’il faut venir mais la richesse et la diversité des paysages de notre région et notamment de la Baie de Somme ne vous feront pas regretter le déplacement !

Quid de ton GR20 : à quelle période, quel itinéraire ?

Pour notre GR20, nous avons pris le départ à 2 avec mon frère, Laurent, le 26 juillet 2019 et nous sommes arrivés ensemble le 3 août. Nous avons fait le parcours dans le sens Nord-Sud en partant de Calenzana et en arrivant à Conca. Nous avons fait le choix de réaliser le GR20 en autonomie complète et sans prévoir aucun itinéraire à l’avance car nous voulions vraiment le faire au feeling en fonction de notre état actuel, de la météo, de la difficulté des étapes… pour ajuster à la journée et même étape par étape. La seule condition que nous avions était que nous devions reprendre l’avion à Figari le 6 août, soit 12 jours après notre départ.

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Quel était le contexte de vouloir réaliser le GR20 ? Une préparation spécifique ?

Pour mon anniversaire en août 2017, mon frère m’a offert en cadeau une carte du GR20 en m’annonçant que l’on partait le faire entre frère ! Nous n’avions jamais discuté de ça auparavant donc c’était une totale surprise !! L’été 2018 étant déjà bien chargé, nous n’avons pas pu réaliser notre aventure donc avant de prévoir trop de choses, à l’automne 2018 nous avons convenu tout de suite des dates pour l’été 2019 et nous avons réservés nos billets d’avion directement pour ne plus pouvoir reculer !

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A partir de là, plus moyen de faire marche arrière, donc nous avons commencé à nous renseigner sur le matériel que nous allions avoir besoin (n’ayant tous les deux jamais fait ce genre de randonnée) et nous nous sommes équipés progressivement.

Quant à la préparation au GR20, cela a été le néant total. J’avais la chance de faire déjà énormément de sport quotidiennement et donc je n’ai pas réalisé de randonnée supplémentaire pour me préparer. Là a été la grosse erreur de notre périple :

  • d’une part je ne voulais pas acheter de chaussures de randonnée car je voulais y aller avec mes chaussures de trail (pour pouvoir être plus à l’aise dans mes déplacements), donc pas de « test chaussures ».
  • d’autre part, je n’avais jamais utilisé mon sac de randonnée, je l’ai réellement utilisé la première fois lors de la première étape du GR20 (donc forcément : sac mal réglé).

Quel équipement avais-tu emporté ?

Commençons par le sac : je me suis équipé du Millet Mount Shasta d’une capacité de 75 litres, obligatoire en partant en autonomie complète et d’un poids initial de 2,5kg. Je n’ai absolument pas été déçu par le sac, j’aurai simplement dû l’essayer au préalable pour parfaire les réglages des sangles. A partir du 3ème jour de GR20, le sac parfaitement réglé, je ne le sentais quasi plus sur mon dos !

Pour dormir, on avait emporté une tente très légère, à peine plus d’1 kg, c’était le top à transporter. Le gros problème, c’est qu’elle était forcément très basse et étroite et que rentrer 2 frères d’1m90 dedans n’était pas une mince affaire ! Obligés de dormir tête à pied et de rester bien droit sans bouger pour ne pas empêcher l’autre de dormir ! On s’était également équipé de petits matelas gonflables de chez Decathlon, vraiment les matelas de base. Pour les sacs de couchage, on avait emporté des sacs Deuter très chaud qui descendaient jusqu’à -5 degrés. Pas évident de dormir avec à basse altitude, mais extrêmement appréciable quand vous vous retrouvez à dormir dans certains refuges perchés en haut des montagnes !

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Au niveau des habits, je n’ai pris qu’un seul rechange de tee-shirt, caleçon, pantalon et paire de chaussettes. Tous les soirs, je lavais mes habits de la journée et je les accrochais ensuite à mon sac pour qu’ils sèchent pendant la journée de rando du lendemain. J’avais emporté, en supplément, un pantalon de randonnée ainsi qu’une polaire pour le soir après la douche et qui m’aura servi pour quelques nuits en altitude où il faisait très très froid ! Pour finir avec les habits, j’avais emporté une veste coupe-vent que je n’étais pas certain d’utiliser et qui, au final, m’aura été d’une énorme utilité, lorsqu’on montait trop en altitude ou lors des départs très tôt le matin. Une casquette que je n’ai jamais quitté ainsi qu’une paire de lunettes de soleil et une paire de claquettes pour le soir sont indispensables !

Le sujet des chaussures désormais : comme évoqué juste avant : je ne voulais pas acheter de chaussures de randonnée car je voulais garder une liberté de déplacements la plus grande possible. Je suis donc parti avec une paire de chaussures de trail Salomon que j’utilise dans ma pratique sportive. Cela ne m’a pas été préjudiciable au début du GR20 ; au contraire je me sentais vraiment à l’aise. A la fin du GR20, mes pieds ont commencé à vraiment souffrir, ils ont gonflé, j’avais des ampoules de partout, je passais un temps fou à m’occuper de mes pieds tous les soirs et tous les matins. Après, est-ce que cela aurait été différent avec des chaussures de randonnées ou pas ? Il faudrait que je recommence pour le savoir ! Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai jeté mes chaussures de trail dès que je suis arrivé à Conca ! Je n’arrivais même plus à rentrer mes pieds à l’intérieur !

Pour l’eau, j’étais équipé de 4 gourdes d’une contenance d’1 litre chacune et que je remplissais en fonction de l’étape dans laquelle je me trouvais et des points d’eau que j’allais (ou non) rencontrés sur ma route. J’essayais de faire en sorte d’avoir toujours un peu plus que nécessaire, mais de ne pas non plus transporter un poids d’eau vraiment inutile dont je ne me servirais pas. Cela a plutôt bien fonctionné, je ne me suis jamais retrouvé en manque d’eau durant le parcours.

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La question de la nourriture désormais : nous étions partis avec tout ce que nous avions besoin pour 10 jours – enfin, plutôt ce que l’on prévoyait avoir besoin pour 10 jours. Nous avions donc notre petit réchaud ainsi que notre gaz que nous avions acheté dans la petite supérette qui se trouve à Calenzana. On s’était équipé de petits matériels de trek pour faire cuire ses repas ainsi que pour manger, une popote pliable qui se rangeait parfaitement dans le sac et qui prenait très peu de place. Pour chacun des 3 repas de la journée, nous avions prévu un repas déshydraté de chez Decathlon dans lequel il n’y avait juste à verser de l’eau chaude et à attendre que le repas se réhydrate.

Pour la journée, nous avions un stock de barres énergétiques assez conséquent, pour une consommation de 4 barres par jour en moyenne. Nous avions également quelques paquets de fruits secs avec nous ainsi que des sachets de thé pour le matin et le soir.

Tout ça c’était le prévu – sur le GR20, cela a été vraiment différent, on dépensait tellement plus d’énergie que prévu que nous avons été obligé d’acheter quelques compléments (vraiment pas grand-chose, mais c’était nécessaire) dans les refuges : paquet de riz, pain, barres de céréales pour compléter au fil des jours et ne pas faire une trop grosse hypo, ou alors le plus tard possible sur le GR20.

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Nous avions également apporté notre GoPro pour capturer le plus de moments possibles, le TopoGuide du GR20 que nous n’avons pas quitté du voyage, mon Opinel toujours à portée de main (cuisine, secours…) ainsi qu’une paire de bâtons de trail que l’on a gardée H24 dans nos mains.

Pour finir avec le sac, nous avions une petite trousse de toilette pour deux, avec le nécessaire pour se doucher, laver les vêtements, se brosser les dents… ainsi qu’une trousse de secours avec le matériel nécessaire en cas de problème – mes pieds m’ont énormément remercié d’avoir apporté ce matériel-là !!!

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Papiers personnels et argent liquide dans le sac – celui-ci pesait donc un total de 18 kg au départ, gourdes vides, et 22 kg avec les gourdes remplies.

Avais-tu pensé à l’aspect Sécurité en préparant le GR20 ?

L’aspect sécurité avait été envisagé faiblement sur plusieurs points :

  • Quelques difficultés du parcours sur certains points importants du GR20 mais nous n’avons finalement pas eu à modifier notre itinéraire. Certains passages sont néanmoins délicats à aborder et peuvent faire assez peur à des personnes qui seraient sensibles à la hauteur. D’autres passages sont compliqués à affronter et la présence de 2 personnes est parfois très utile pour pouvoir grimper et se transmettre les sacs dans un second temps.
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  • Les dangers sanitaires que l’on pouvait rencontrer (insectes, bobos, maladie) : on s’était donc équipé d’une trousse de secours vraiment complète, mais par chance, nous n’en avons pas eu besoin (à part pour les ampoules).
  • Les potentiels vols lors des nuits en tente : aucun problème n’avait été émis sur tous les sites que l’on avait pu lire et nous n’avons rencontré aucun problème lors du GR20 – les randonneurs sont très respectueux et s’entraident énormément entre-eux !

Tes impressions positives ?

  • D’un point de vue moral, cela m’a transformé et m’a montré à quel point j’étais proche de ma famille. Mon frère avec qui je faisais le GR20 s’est blessé dès la 4ème étape et a dû abandonner. J’ai continué donc tout seul en lui promettant de le finir pour lui. Dans chaque moment difficile, je pensais à lui et au fait de m’accrocher pour ne pas le décevoir. Alors oui, la solitude pendant 5 jours et près de 140 kilomètres était terrible mais le fait de l’avoir fait pour quelqu’un d’autre, plus que pour soi-même, c’était magnifique. En plus, il a réussi à me retrouver à Vizzavona pour passer une nuit avec moi et il m’attendait au refuge d’I Paliri (le dernier avant Conca) pour m’accompagner dans la dernière étape du GR20 que l’on a pu finir ensemble et ça, ça compte beaucoup pour moi !!!
  • D’un point de vue physique, le GR m’a emmené au bout de mes retranchements et m’a permis de vraiment puiser dans toutes mes ressources, j’ai fini la dernière étape en pleurant quasiment de A à Z. Pour beaucoup, ce serait une impression négative mais pour moi, c’est vraiment quelque chose de positif. Ça rend l’accomplissement beaucoup plus grand et impressionnant.
  • Le dépaysement est sublime et d’une immense diversité du Nord au Sud du GR20, on en prend plein les yeux, mais c’est impossible de le décrire ou de poser des mots dessus. Il faut pouvoir le vivre pour se rendre compte de cette nature splendide.
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  • Réalisant des longues journées de marche pour faire le plus de distance possible à la journée, j’ai rencontré très peu de randonneurs sur le parcours. J’en ai croisé beaucoup plus sur les refuges, et je dois avouer que c’est très appréciable de se retrouver avec des personnes vivant la même expérience. On peut partager nos aventures, nos anecdotes, nos souvenirs, et ce ne serait pas pareil sans toutes ces interactions je pense.
  • Le fléchage du parcours qui est absolument exceptionnel et qui nous guide tout le long du parcours : c’est quasi impossible de se perdre !

Du négatif ?

Une nuit en tente au refuge de Prati à quasi 2000m d’altitude, seul avec les orages et le vent qui couchait les tentes. Ça fait partie du voyage et des choses à vivre, c’est ce qui fait le charme du GR, l’imprévu, mais j’avoue que je m’en serais bien passé quand même.

Tes plus grands coups de cœur ?

J’ai eu vraiment 2 coups de cœur lors du GR20 :

  • La montée au Monte Cintu (2700m) qui était absolument splendide et qui nous a offert une vue, en arrivant là-haut, qui était des plus époustouflantes ! J’ai partagé cette ascension et cette vue avec mon frère avant qu’il ne se blesse, donc ça restera mon plus gros coup de cœur du parcours !
  • L’arrivée à Conca entre frères, signe d’un accomplissement commun, le village, le bonheur, le lit qui nous attendait dans le gite, le repas, la douche chaude !!! Enfin, un mélange de tout ça qui se transforme en gros coup de cœur !
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Etapes et refuges préférés ?

Dans un premier temps, je vais aborder mes refuges préférés dans lesquels j’ai dormi (beaucoup de refuges ont simplement été traversés sans avoir le temps de s’y poser) :

  • Refuge de Carrozzu, dans un premier temps pour l’environnement dans lequel il se trouve, l’arrivée au refuge à travers les bois et cette végétation est absolument splendide !! Le refuge en lui-même était top, on avait vraiment tout ce dont on avait besoin et en prime on a été accueilli par un gardien génialissime !!
  • Refuge de Manganu, splendide également, gardien au top ! Mais ce qui m’a marqué dans ce refuge, c’est bien la vue qui s’offrait à nous, dégagée de toute part, donnant aussi bien sur l’étendue verte d’un côté que sur la montagne de roche de l’autre côté. J’ai pu assister à un coucher de soleil de folie (en grignotant du chocolat) avant de m’installer dans ma tente pour ma première nuit en solo.
  • Refuge d’I Paliri en toute fin de GR pour des raisons totalement différentes. Le refuge en lui-même et la vue sont vraiment magnifiques, c’est vrai, mais je n’en n’ai pas vraiment profité. Je suis arrivé totalement à bout de force dans le refuge en début d’après-midi et le gardien de refuge m’a servi un gigantesque plateau de charcuterie et de fromages de Corse pour me remettre rapidement sur pieds et pour pouvoir finir la dernière étape avant le coucher de soleil ! C’était tellement bon, un gigantesque merci à lui !!!

Pour mes étapes préférées, je ne suis pas capable d’identifier une étape plutôt qu’une autre. Elles sont vraiment toutes différentes et nous offrent une diversité de paysages, de difficultés, d’environnement, de végétation, de terrain… vraiment énorme ! Je les ai toutes aimées autant les unes que les autres – certaines davantage pour la difficulté, le dénivelé positif à réaliser, les vues « d’en haut » à ne plus savoir où regarder – d’autres pour leurs passages dans les bois, les coins de fraîcheur, les points d’eau tellement appréciables, les bergeries, la faune rencontrée – d’autres encore pour leurs richesses de végétation qui évoluait au fil de l’étape – d’autres parce qu’elles m’ont offert des levers de soleil à en rêver la nuit. Pour toutes ces raisons, il m’est impossible d’en choisir une plus qu’une autre, elles ont toutes leur charme bien à elle.

Un remerciement à passer ?

Un grand merci aux personnes qui s’occupent de la signalisation du GR20 et, sans qui, l’aventure ne serait pas la même.

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De la même façon, un grand merci à tous les randonneurs qui sillonnent le GR20 et qui sont extrêmement respectueux de la nature et qui essaient de la préserver du mieux possible !

Un objet (ou astuce) que tu pourrais partager ?

Aucun objet ou astuce particulière à partager, seulement pour les personnes qui hésitent à prendre ou non des bâtons de randonnée, n’hésitez pas une seule seconde. Ils deviendront vos meilleurs amis pendant toute la durée de votre périple !

Aussi, pensez à prendre un sachet de papier toilette humide (biodégradable si possible), ça peut toujours servir 😉

D’autres conseils pour les lecteurs qui préparent le GR20 ?

Pensez à prendre une batterie solaire qui pourra vous aider pour prendre des photos pendant toute la durée de votre GR, pour garder votre téléphone en vie, charger votre montre GPS pour ceux qui le souhaitent. La batterie accrochée au sac charge toute la journée et vous n’avez plus qu’à recharger tous vos appareils pendant la nuit.

Un petit conseil qui m’a été bien utile également : j’avais noté sur le TopoGuide l’ensemble des endroits auxquels nous allions capter avec notre téléphone. Alors oui, on ne fait pas ça pour être accroché à notre téléphone et je n’ai pas passé le moindre coup de fil pendant toute la durée du GR, mais en cas de coup dur ou autre, cela peut être une motivation supplémentaire pour rejoindre le prochain endroit où l’on capte, afin de donner quelques nouvelles aux proches ou même de recevoir quelques encouragements et soutiens bien nécessaires à certains moments.

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Envisages-tu de refaire le GR20 ? Et changeras-tu quelque chose ?

Oui, sans aucune hésitation. Je ne changerai pas le sens du parcours, ni forcément la période pour le réaliser. Je réaliserai toujours le GR20 avec un minimum d’autonomie en gardant ma tente et tout mon matériel pour dormir sur le dos. Par contre, au niveau alimentaire, je ne ferai pas de la même façon, mon sac était beaucoup trop lourd en partant avec 10 jours de denrées alimentaires. Je partirai donc avec 2 ou 3 jours de nourriture sur moi et je m’approvisionnerai au fur et à mesure de mes besoins directement dans les refuges puisqu’il y a vraiment tout le nécessaire ! Cela me permettra d’alléger mon sac et de limiter la perte d’énergie tout au long du GR.

Je le recommencerai forcément avec mon frère et sûrement avec d’autres personnes, mais on a une revanche à prendre pour le terminer en entier à deux !

Envie de rajouter quelque chose ?

Peu importe la raison pour laquelle vous vous lancez sur le GR20, votre façon de faire et votre propre recherche d’accomplissement, profitez de votre GR à fond, kiffez chaque seconde de votre aventure, la plus banale soit-elle, tout restera au final gravé dans votre mémoire ! Bon voyage 😉

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Merci beaucoup Antoine ! C’est très vrai, il faut savoir profiter de chaque seconde du GR20, car c’est une très belle aventure, sportive, humaine, nature, etc. Reviens vite et avec de nouvelles chaussures : tu nous raconteras si éventuellement les chaussures de rando sont plus adaptées. Personnellement, je pense que oui, mais il y a les 2 écoles sur ce sujet 😉 A bientôt !

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