Geoffrey – 3 expériences du GR20

Bonjour Geoffrey ! Peux-tu te présenter aux lecteurs stp :

Geoffrey, 37 ans, responsable en restauration dans le milieu du tourisme, amoureux de la montagne, fan de voyage en mode sac à dos et rando-bivouac.

Quels sports pratiques-tu ?

J’ai joué au handball pendant 20 ans à raison de 3 à 5 entraînements par semaine ; à part ça j’aime le ski et marcher dans la nature mais la course à pied, c’est pas mon truc !

Tu m’informes avoir fait 2 fois le GR20. Peux-tu nous en parler ?

En fait je suis allé trois fois sur le GR20.

La première fois en juillet 2009, nous étions trois et avons fait le nord en partant de Vizzavona en 7 jours.

La deuxième fois en juillet 2011, nous étions encore trois mais ce n’était qu’un passage car nous sommes partis de Corte jusqu’au col de Vergio ; ensuite nous avons donc récupéré le GR20 jusqu’à Carrozu et de là nous avons rejoint Calenzana via Bonifatu.

La troisième fois était en juillet 2013 ; lassé d’attendre de trouver quelqu’un pour le faire en entier je me suis lancé tout seul au départ du nord ; hélas 5 jours d’orage à la suite m’ont poussé à sortir du GR après 11 jours de marche au refuge d’Asinau mais très fier de moi quand même et une bonne excuse pour y retourner et le finir une bonne fois.

Entre les séjours, quels ont été pour toi les changements ?

J’étais assez bien préparé la première fois, si ce n’est ma pharmacie qui était beaucoup trop light. J’ai juste amélioré mon sac en supprimant ce qui n’avait pas servi.

Quel matériel avais-tu avec toi ?

A chaque fois je pars en semi-autonomie, à savoir que j’ai ma tente une place Ultra Light et couchage ce qui ne m’a pas empêché de louer quelque fois une tente avec le bon gros matelas inclus.

Nourriture : repas lyophilisés et pas mal de barres de céréales et gel vitaminé.

J’aime bien avoir ma popote avec moi, ça fait du poids mais je mange où je veux.

Pour l’eau : une poche de 2L plus une gourde 1L (oui je bois beaucoup 🙂 )

Au niveau vêtements : un bermuda et un pantalon léger tee-shirt et sous-vêtements X 3

Je suis chaque fois parti avec mon sac 60 L qui n’a fait que s’alléger avec l’expérience passant de 13,8 kg à 10 kg.

Quelles sont tes impressions pour ces expériences ?

Tout d’abord, je parlerai du fait de partir en juillet ; ce qui m’avait été déconseillé tant en terme de fréquentation qu’en terme de chaleur, et bien je me suis à chaque fois régalé, il n’y avait vraiment pas beaucoup de monde comparer à ce que j’ai pu entendre sur mai, juin ou septembre ; et ensuite démarrant tous les jours au levé du soleil, j’arrivais à chaque fois au refuge suivant en début d’après-midi évitant ainsi les heures trop chaudes et j’ai ainsi pu profiter au mieux de l’hospitalité des gardiens.

Charly - gardien du refuge de Tighjettu - Ambiance au top !
Charly – gardien du refuge de Tighjettu – Ambiance au top !

Ensuite, le faire avec des gens avec qui on s’entend bien ; c’est très important pour le moral et le mental est primordial dans le GR20.

Qu’as-tu préféré le plus à propos dans tes GR20 ?

Tout d’abord, j ai adoré le fait que vu qu’on est tous dans la même galère une fois la haut, on finit par faire connaissance avec tous les autres randonneurs qui sont sur le même rythme de marche (une étape par jour pour moi c’est bien assez)

Et sinon, ce sont vraiment les paysages et panoramas que l’île nous offre ; ça récompense tous les efforts et souffrances.

Si c’était à refaire une 4ième fois, que changerais-tu ?

Je prendrai certainement moins de repas, ça reviendrai un peu plus cher mais à part une ou deux exceptions, on mange vraiment très bien et c’est très convivial.

Je prendrai aussi des bâtons de marche ; je n’en ai jamais pris avec me disant qu’il y a pas mal d’endroit où c’était plus dérangeant qu’autre chose, mais j’ai regretté mon choix à chaque fois.

Un message à faire passer ?

Juste rappeler à tout le monde de garder ses déchets pour s’en débarrasser au refuge suivant.

Quels conseils tu pourrais partager à nos lecteurs qui préparent leur GR20 ?

Un minimum d’entraînement avant d’y aller ainsi qu’habituer son corps au poids d’un sac à dos.

Ensuite, une fois sur place, prenez votre temps ; profitez et ne courrez pas pour avoir votre bateau ou votre avion ; trop d’accidents à cause de personnes qui veulent absolument faire ce qu’ils ont prévu préférant oublier leur pépins physiques ou plus grave, en ne respectant pas la météo en montagne.

Envie de rajouter quelque chose ?

C’est l’expérience d’une vie et pas besoin d’aller au bout du monde.

Merci Geoffrey pour ton retour d’expériences ! Et que dit-on ….. Jamais 3 sans 4 !? 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*